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6 novembre 2024 3 06 /11 /novembre /2024 17:50

▶ Un exercice dépassé ?

Réaliser une analyse stratégique est un exercice habituel pour les managers. Celui-ci permet d’objectiver la vision, les intuitions de ce qui se passe en interne et en externe de notre entreprise et de présider à la prise de décision.

Pourtant ce n’est pas toujours satisfaisant. L’exercice peut vite donner l’impression de tourner en rond et de ne pas être si fructueux que cela.

La prospective au secours de l’analyse stratégique

▶ Les clés d’une analyse stratégique pertinente

Après plusieurs années d’accompagnement de diverses entreprises, les facteurs clés du succès de l’analyse stratégique apparaissent clairement :

  • - Le choix de la (les) question(s) auxquel(les) l’analyse stratégique doit répondre est capitale,
  • - L’analyse stratégique doit aboutir à une formulation claire et synthétique des enjeux stratégiques de l’entreprise,
  • - Les méthodes et outils structurant cette analyse doivent permettre une approche dynamique.

L’activité de recherche et développement que je mène depuis plusieurs années sur ce sujet, m’a conduit à développer une trame méthodologique originale répondant à ces critères.

 

Les limites des démarches classiques

Finalement les outils classiques tels que le PESTEL, la matrice SWOT, le modèle de Porter, le Business Model Canva, sont utiles pour ordonner les idées. Elles présentent toutefois le défaut d’être très statiques, de ne pas faciliter une approche dynamique adaptée au contexte actuel, surtout en ce qui concerne les facteurs externes.

Ces outils ne permettent pas d’envisager des transformations radicales à moyen terme (ruptures technologiques, mutations soudaines, nouveaux business model…).

C’est ici que les outils de la prospective entrent en jeu.

La prospective au secours de l’analyse stratégique

▶ Vous avez dit prospective ?

L’école française de prospective a été fondée dans le sillage de l’industriel et intellectuel Gaston Berger.

Gaston Berger a introduit la notion de prospective comme méthode de réflexion sur l’avenir, cherchant à identifier les changements possibles et les tendances émergentes pour orienter les actions présentes. Il considérait la prospective comme une démarche collective, impliquant une vision à long terme et l’anticipation des grands enjeux. Sa maxime « voir loin, large et profond » résume bien cette démarche.

A l’origine, la méthode prospective était destinée à être utilisée dans des domaines tels que l’aménagement du territoire, les politiques publiques, l’urbanisme…

Elle n’a pas réellement été introduite dans le champ des entreprises.

Et pourtant, plusieurs outils appartenant à cette méthode ouvrent des perspectives originales.

La prospective au secours de l’analyse stratégique

▶ L’apport des outils de la prospective à la stratégie de l’entreprise

La méthode prospective propose toute une série d’outils permettant d’envisager différents futurs possibles et de nous tourner vers l’action et pas seulement vers l’analyse.

J’ai par exemple adapté certains outils de la prospective à l’analyse stratégique des entreprises en m’appuyant sur :

  • - Les matrices d’impacts,
  • - la cartographie de scenarios de futures,
  • - l’analyse morphologique et des lignes de force.

On peut ajouter que ces outils recèlent un énorme potentiel de partage et d'implication dans le cadre d'un travail en CODIR par exemple => voir article sur le CODIR 👉  ici 

 

Vous voulez en savoir plus :

👉 CONTACT 

La prospective au secours de l’analyse stratégique
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15 mai 2024 3 15 /05 /mai /2024 13:06

Avez-vous besoin d’un coaching de CODIR ?

 

▶ Réfléchissons un instant

 

Vous participez ou vous animez un comité de direction.

Vous avez l’impression que cet exercice ne répond plus à vos attentes.

Les réunions de CODIR génèrent des tensions entre les participants.

Vous ne savez plus comment faire vivre votre CODIR.

Vous avez pris de bonnes résolutions : on va faire un CODIR par mois ! Puis au bout d’un moment, l’intérêt se dilue et on en fait moins souvent. Et finalement, on oublie de le faire, ce qui arrange bien tout le monde car "on a autre chose à faire !"

 

Bref, à l’instar de nombreuses réunions, l’exercice du pilotage d’un CODIR peut laisser perplexe à la longue et avoir du mal à trouver sa dynamique propre.

Faire vivre un CODIR

▶ Pourtant

 

Le comité de direction d’une entreprise est une instance essentielle à son fonctionnement au niveau de la gouvernance et de la stratégie.

Dit autrement, le bon fonctionnement d’un comité de direction doit se traduire dans la stratégie de l’entreprise.

Comment analyser une organisation qui n’aurait pas de comité de direction ?

Cela signifierait qu’une seule personne aurait seule la connaissance suffisante pour prendre en charge la gouvernance. Dans des petites structures, cela peut s’entendre. Même si on pourrait s’interroger sur l’intérêt d’avoir un « sparing partner » quand on dirige une petite structure.

 

▶ Alors ?

 

Alors si c’est aussi important : pourquoi est-ce que ça ne fonctionne pas très bien ?

On trouvera ici ou là des conseils pour l’organisation d’un CODIR. Mais on va vite retomber sur les caractéristiques de l’organisation d’une réunion classique (ordre du jour, durée, rôle…). Ça ne règle pas la question.

Pour avoir une approche plus fondamentale, il faut commencer par s’interroger : « quelle est la raison d’être du CODIR dans notre organisation ? ». Il peut y avoir des nuances d’une structure à une autre. C’est un travail à faire dans chaque entreprise. Le CODIR doit être un outil sur mesure.

En ce qui concerne les thèmes de travail, il faut distinguer ce qui relève de la stratégie, de la gouvernance et de l’opérationnel. Les trois ont des horizons temporels différents, des niveaux de responsabilité différents. Le mélange des genres est la garantie d’un CODIR qui perd son sens rapidement.

D’autre part, les thèmes traités devraient avoir un caractère transversal.

Il faut aussi clarifier quel est le processus de décision dans le fonctionnement du CODIR.

La question de la fréquence revient souvent : une fréquence trop importante va inexorablement faire dériver le fonctionnement. En principe, les thèmes traités lors d’un CODIR n’ont pas d’impact à court terme. Sinon, c’est qu’il manque d’autre lieux d’échanges dans le fonctionnement de votre organisation pour ces sujets.

Enfin, on peut mettre de la créativité dans la vie du CODIR. Ce n’est pas un exercice bureaucratique !

 

▶ En quoi consiste un coaching de CODIR ?

 

C’est très simple. Il s’agit de vous aider à

  • - formuler le cadre de votre CODIR,
  • - s’approprier son fonctionnement,
  • - devenir autonome pour le faire vivre sans recours à un consultant.

 

▶ Deux remarques :

 

1 /  Dans la légende arthurienne, le Roi Arthur réunit ses chevaliers autour d’une table ronde. Pourquoi une table ronde ?

Il y a plusieurs symboles attachés à cette table ronde : unité, infinité de la quête et égalité dans les échanges.

J’aime bien cette image.

  • - On y prépare l’unité de direction,
  • - Il y a bien un rapport temporel,
  • - Les participants devaient se considérer comme des pairs aux sein de cette instance, pendant la durée du CODIR. Ce qui veut dire que les dirigeants peuvent avoir un travail à faire sur eux-mêmes.

 

2 / Si votre CODIR se résume à un tour de table où chacun rend des comptes sur ses résultats devant ses collègues. STOP ! Arrêtez tout de suite et contactez moi ! On doit pouvoir arranger ça.

 

👉 CONTACT 

 

Faire vivre un CODIR
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4 mai 2024 6 04 /05 /mai /2024 17:47

La cohésion est un des thèmes sur lequel je suis souvent consulté. Signe que c’est une préoccupation d’actualité. 

Ce n’est pas étonnant quand on connaît les contextes dans lesquels évoluent les organisations.

Toutefois dans la recherche de solutions pour renforcer la cohésion d’une organisation, il est souvent nécessaire de considérer différents niveaux. C’est ce que nous allons voir.

D’emblée, la cohésion est souvent comprise au niveau d’une équipe ou d’un service. Pour la renforcer, il existe un certain nombre d’outils qui sont abordés dans les formations ANTHELIA.

COHESION A TOUS LES NIVEAUX

Si l’équipe est le niveau le plus élémentaire, il ne faut pas perdre de vue que la cohésion se joue à l’ensemble des niveaux d’une organisation : entre les services et au sein de la ligne managériale.

 

La cohésion entre services

Il s’agit là de travailler sur ce que l’on nomme les interfaces. Il existe pour cela des outils spécifiques qui peuvent être mis en œuvre.

Si la cohésion au sein des services existe, des dysfonctionnements entre services sont souvent de nature à pénaliser l’organisation et de là, dégrader les relations entre les personnes. Il l’est arrivé de voir des situations profondément dégradées entre services (production-maintenance, commercial-technique, administratif-terrain…) qui en étaient arrivées à des conflits avancés entre personnes, voire même des répercutions sur le climat social.

Savoir identifier les causes de perte de cohésion entre services, savoir comment aborder le sujet entre responsables et comment élaborer des solutions est un savoir-faire managérial essentiel travaillé dans les formations ANTHELIA.

COHESION A TOUS LES NIVEAUX

La cohésion managériale

Il s’agit du niveau le plus sensible. La question sous-tendue est la suivante : quel est le niveau de proximité entre les différents niveaux hiérarchiques de l’entreprise ?

La ligne managériale est souvent la grande oubliée. Les symptômes sont multiples : isolement des managers, dérives comportementales dans les services, sentiment d’inefficacité du management en général, incapacité à faire avancer les projets…

Le symptôme le plus aigu est la perte de cohérence dans les décisions managériales, perçue par les équipes sur le terrain.

Or cette perception de cohérence est essentielle à la crédibilité et la légitimité des managers, et partant à leur efficacité.

Dans ses formations, ANTHELIA propose une méthode spécifique pour réaliser un diagnostic sur la cohésion managériale et identifier les outils à mettre en place pour la renforcer.

COHESION A TOUS LES NIVEAUX

Si vous souhaitez :

   - en savoir plus sur les méthodes et les outils ANTHELIA,

   - évaluer la cohésion dans votre organisation,

   - concevoir une intervention sur mesure.

N'hésitez pas à nous contacter dans la rubrique coordonnées.

 

 

 

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28 avril 2024 7 28 /04 /avril /2024 11:08

Au fil de la dernière décennie, j’ai eu l’immense privilège d’accompagner des entreprises, petites et grandes, dans leur quête d’innovation. À travers des missions de conseil et des sessions de formation ciblées, j’ai développé et affiné une méthodologie destinée à structurer et à accélérer la démarche d’innovation au sein des organisations.

 

▶ COMPRENDRE L’ADN DE L’INNOVATION

Il faut commencer par cadrer le sujet sur un point essentiel : l’innovation n’est pas quelque chose qui arrive par hasard. L’innovation découle d’un processus qui se manage. L’innovation résulte donc d’une démarche managériale. Elle doit être incluse dans la culture managériale de l’entreprise. Ça ne peut pas être un compartiment auquel on s’intéresse de temps en temps.

À ce premier point on peut ajouter la considération suivante : c’est un processus qui se structure comme d’autres processus de l’entreprise.

Ceci peut paraître paradoxal, voire contradictoire. Il est aisé d’imaginer que l’innovation résulte d’une sorte de bouillonnement aléatoire, de mouvement brownien. Pourtant, une démarche d’innovation ne peut être efficace que si elle est pilotée. Si la créativité ne peut s’épanouir que dans un contexte le moins cadré possible, elle ne résume pas l’ensemble du processus innovant. Elle n’en est qu’une brique.

Ce sont les deux premiers points à clarifier pour lever les freins à l’innovation dans les entreprises.

Ces remarques font échos au travaux dans le domaine de la Théorie Formelle du Design (Design Formal Theory) et à ceux du Centre de Gestion Scientifique de l’École des Mines de Paris.

 

Booster l'innovation : retour d'expérience

▶ UNE METHODOLOGIE SUR-MESURE

Le potentiel d’innovation est universel : quelle que soit la taille de l’entreprise, quelle que soit son activité. On peut innover dans le domaine du service, dans la, fabrication de biens, dans le domaine organisationnel, dans le domaine commercial…

Chaque entreprise est unique, et il n’existe pas de solution miracle applicable à tous. Mon approche est donc hautement personnalisée. Elle repose sur trois piliers fondamentaux :

- L’implication active des équipes ou l’innovation collaborative : dans tout ce que j’ai pu voir l’innovation est le résultat d’un travail collaboratif. L’image du chercheur qui fait une découverte fantastique seul dans son laboratoire ne correspond pas à la dynamique au sien des entreprises. L’innovation est un sport d’équipe.

En impliquant activement les collaborateurs à chaque étape, vous favoriserez l’émergence de nouvelles idées et renforcerez l’adhésion au processus d’innovation. C’est pourquoi l’innovation est à placer dans le champ du management.

- La formation et le développement des compétences : pour créer un terreau favorable à l’innovation, la question des compétences/connaissances est importante. Il faut enclencher un cercle vertueux : une entreprise qui innove voit ses équipes développer de nouveaux champs de connaissances et réciproquement, l’extension du champ des connaissances nourrit le potentiel innovant. Là encore, le suivi des compétences est du ressort du management.

- La structuration de la démarche : L’innovation nécessite structure et discipline pour passer de l’idée à la réalisation. J’aide les entreprises à mettre en place les processus et les cadres nécessaires pour que l’innovation soit durable et alignée avec leurs objectifs stratégiques.

 

L’avenir appartient à ceux qui osent innover. Si vous êtes prêts à booster l’innovation au sein de votre entreprise, je suis là pour vous accompagner. Ensemble, explorons les possibilités infinies que l’innovation peut offrir à votre organisation.

 

 

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27 avril 2024 6 27 /04 /avril /2024 18:57

▶ QUELS ENJEUX  POUR LES MANAGERS

Les objectifs stratégiques des entreprises, quelle que soit leur taille, sont systématiquement corrélés à des enjeux économiques : amélioration du résultat d’exploitation, gain de compétitivité, amélioration de la trésorerie, reporting financier à un groupe, KPi, préparation d’investissement, réorganisation des flux de production, des stocks…

Pourtant, beaucoup de managers en charge d’objectifs opérationnels ont souvent du mal à faire le lien entre les enjeux économiques et les objectifs qu’ils pilotent sur le terrain.

De même, le lien entre des décisions de managements quotidiennes et leur impact économique n’est pas évident pour eux.

Cette compétence est centrale pour donner du sens aux objectifs, et rendre les plans d’action plus efficaces.

Former les managers à l'économie d'entreprise

 

▶ RETOUR D’EXPERIENCE

L’expérience montre 4 choses :

1 / Le niveau de culture économique est souvent très faible dans les entreprises françaises, chez les managers et même parfois au sein des directions. Il y a beaucoup de confusions et d’approximations sur les principaux concepts économiques.

2 / Paradoxalement, il y a une attente, et je dirais même que les personnes de terrain, opérateurs par exemple, sont prêts, aujourd’hui, à entendre un discours économique. Même si les directions sont souvent frileuses à cette idée.

3 / Aborder les questions économiques et faire le lien avec les problématiques opérationnelles de l’entreprise (projets, objectifs actuels) est souvent de nature à donner du sens et à déclencher une mobilisation des managers et des équipes. Une culture de base en économie permet de vulgariser les enjeux et d’en faciliter la communication sur le terrain.

4 / Et c’est peut-être le point le plus important : c’est un facteur de développement personnel. Mieux comprendre les enjeux économiques est un facteur de progression dans le management. Cela permet, en particulier, de prendre de la hauteur dans sa fonction, d’avoir une compréhension plus globale de l’entreprise. Ce type de formation devrait être incontournable pour le passage au statut cadre, ou pour l’accès à un comité de direction.

 

▶ UN PEU DE PÉDAGOGIE

L’approche pédagogique est très importante pour la réussite de cette formation. Il faut d’abord dire qu’il ne s’agit pas d’une formation à la comptabilité. La formation se concentre plutôt sur le lien entre les décisions d’entreprise et leur impact  économique.

C’est pourquoi la formation que je propose est conçue autour d’exercices pratiques en programmation linéaire, mettant en évidence la dynamique économique de l’entreprise, les flux et l’évolution des grands équilibres. Pour chaque séquence pédagogique, un exercice de synthèse permet de fixer les notions. La succession d’exercices pratiques alternant la découverte des notions  puis la mise en pratique donne une réelle dynamique indispensable à une formation sur ce thème.

Former les managers à l'économie d'entreprise

 

 

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26 avril 2024 5 26 /04 /avril /2024 13:13

Depuis 20 ans, mes interventions dans le domaine du management et de l’organisation des entreprises sont inspirées par le principe de subsidiarité.

Je vous propose de faire le point sur ce sujet.

▶ COMMENÇONS PAR DÉFINIR LES CHOSES

Pour bien clarifier le sujet, il est utile de revenir au fondement de ce principe.

On peut l’énoncer ainsi :

Il faut laisser aux personnes de chaque niveau d ‘une organisation les actions dont elles peuvent s’acquitter de leur propre initiative :

- les niveaux hiérarchiques supérieurs ont pour seul but d’aider les personnes des niveaux en-dessous d’eux, de suppléer à ce qu’ils ne peuvent faire par eux-mêmes. Ils ne doivent ni les détruire, ni prendre leur place,

- le seul cas où un supérieur hiérarchique peut se substituer à une personne subordonnée , c’est quand il y a carence de ce dernier.

Par exemple, les décisions doivent être prises au niveau le plus proche possible des personnes concernées, c'est-à-dire par la plus locale des autorités compétentes, à condition qu'elles soient capables d'effectuer les tâches en question de manière efficace et satisfaisante.

En d'autres termes, selon ce principe, un pouvoir central ne devrait intervenir que si les objectifs d'une action donnée ne peuvent pas être atteints de manière adéquate par les actions des communautés plus petites agissant indépendamment. Le principe de subsidiarité vise à garantir une prise de décision efficace, en rapprochant la gestion et la résolution des problèmes de ceux qui sont directement affectés.

▶ QU'EST CE QU'UN PRINCIPE ?

En complément de cette définition, je vais aussi rappeler la définition du terme « principe » afin de bien en comprendre la portée :

Un « principe » est une idée de base qui guide les actions, les décisions et les politiques. Les principes sont souvent utilisés pour définir les normes fondamentales qui sous-tendent la manière dont les organisations ou les individus agissent et prennent des décisions. En essence, un principe agit comme une boussole intellectuelle, aidant à naviguer dans des situations complexes en fournissant un cadre stable et cohérent sur lequel s'appuyer.

On peut résumer en disant qu’un principe est un point de repère intellectuel qui préside à des choix et des actions.

▶ ATTENTION !

La subsidiarité n’est pas « laisser les gens se débrouiller ». C’est être vigilant dans deux sens : leur permettre d’agir de façon responsable, en veillant à ce que les conditions soient réunies pour qu’ils puissent agir et remplir leurs missions. Adopter le principe de subsidiarité est d’abord un principe de vigilance pour les principaux responsables. Il faut s'intéresser aux personnes !

C’est un devoir de justice des managers de veiller à ce que les personnes puissent bien faire leur travail.

D’autre part, l’application du principe de subsidiarité ne signifie pas la disparition des managers et encore moins de la direction. Chacun conserve des attributions propres qui sont définies dans l’organisation de l’entreprise. C’est là qu’il est utile de réaliser une cartographie des pouvoirs.

Le schéma ci-dessous résume visuellement la philosophie du principe de subsidiarité.

PRINCIPE DE SUBSIDIARITÉ : LES FONDAMENTAUX

Pour en savoir plus sur le déploiement de la subsidiarité dans votre organisation, vous trouverez l'article suivant   ICI

Un autre article sur la différence entre délégation et subisdiarité    ICI

 

 

 

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25 avril 2024 4 25 /04 /avril /2024 13:13

Nous venons de voir les fondements du principe de subsidiarité    ici.

Je vous propose maintenant de voir ce que le déploiement de ce principe implique pour les organisations.

 

▶ ​​​​​​​QUELLES CONSEQUENCES PRATIQUES ?

Déployer le principe de subsidiarité dans une entreprise implique d'adopter une approche de gestion qui favorise la prise de décision au niveau le plus proche possible de l'endroit où les problèmes se posent et où les actions sont réalisées.

Voici quelques points de repères pour réfléchir au déploiement du principe de subsidiarité dans une organisation :

  • Décentralisation des décisions : la dynmaique du principe de subsidiarité va à l’inverse d’une organisation centralisatrice. On va plutôt chercher à encourager la prise de décision à des niveaux inférieurs de l'organisation, là où les employés sont en première ligne et ont une meilleure compréhension des problèmes quotidiens. Cela implique de confier plus de pouvoirs et de responsabilités aux managers intermédiaires et aux salariés sur le terrain.
  • Autonomie des équipes : cela signifie que des équipes autonomes sont capables de gérer leurs propres projets et de prendre des décisions sans avoir besoin d'une approbation constante de la direction. Cela favorise la réactivité et l'innovation au sein de l'entreprise. Il faut bien sûr définir le périmètre d’autonomie de chaque niveau. Le principe de subsidiarité doit être structurant pour l’organisation.
  • Formation et développement : c’est un point clé ! Il est indispensable de prévoir la formation et le développement personnel des employés pour qu'ils aient les compétences et la confiance nécessaires pour prendre des décisions adéquates. Cela inclut le développement des compétences en leadership pour les managers de tous les niveaux. Il serait injuste de lancer les personnes dans ce mode de fonctionnement sans les accompagner. D’autre part, j’ai pu constater que l’appropriation de ce principe ne se fait à la même vitesse par tous les collaborateurs. Certains se l’approprient très vite et s’épanouissent rapidement avec. D’autres vont prendre plus de temps, souvent par manque de confiance en eux. L’accompagnement des managers est alors un point important.
  • Communication ouverte : le principe de subsidiarité implique d’établir des canaux de communication ouverts pour faciliter le partage d'informations entre les différents niveaux de l'organisation. Cela permet de s'assurer que les décisions sont prises avec une compréhension complète du contexte et des objectifs globaux de l'entreprise. C’est un gage de cohérence.
  • Soutien et encadrement : les différents niveaux de management doivent soutenir les employés dans leur prise de décision en fournissant des conseils et un encadrement lorsque nécessaire, sans pour autant reprendre le contrôle. Cela inclut la mise en place de mécanismes de feedback et de systèmes de reconnaissance des réussites.
  • Evaluation et ajustement : Mettre en place des processus d'évaluation pour surveiller l'efficacité de la prise de décision décentralisée et ajuster les politiques et les pratiques en conséquence. Il est crucial d'être flexible et ouvert aux ajustements pour améliorer continuellement l'efficacité organisationnelle.
  • Renforcement de la culture d'entreprise : Cultiver une culture d'entreprise qui valorise la confiance, la responsabilité individuelle, et qui reconnaît l'importance de donner à chacun le pouvoir d'agir. Cela crée un environnement où les employés se sentent valorisés et motivés pour contribuer au mieux à la réussite de l'entreprise. Il est de la responsabilité de la direction de clarifier les politiques d’entreprise dans les différents domaines, qui sont des aides à la décision pour les collaborateurs.

▶ ​​​​​​​QUELS BENEFICES POUR VOTRE ORGANISATION ?

Les bénéfices se situent à plusieurs niveaux :

1/ Au niveau des équipes :

L’effet est l’augmentation de la satisfaction et de l'engagement des employés, en leur donnant un sentiment d'appartenance et de contribution personnelle à la mission de l'organisation. La responsabilisation découlant de la subsidiarité renforce le caractère personnel du travail et le lien entre l’implication de chacun et le résultat.

C’est aussi un atout à mettre en avant dans le projet d’entreprise lors de processus de recrutement.

2/ Au niveau de l’organisation :

L’avantage réside dans le gain de réactivité et d’efficacité. On peut aussi faire le lien avec l’agilité et la capacité d’adaptation de la structure.

3/ Au niveau des managers :

La subsidiarité est un facteur de sérénité pour les managers. Une fois que le principe est installé dans l’organisation, chacun peut se concentrer sur ses missions et responsabilités. En particulier, les managers ne passent pas leur temps à compenser des dysfonctionnements organisationnels liés au manque d’autonomie et de responsabilisation des équipes.

COMMENT DÉPLOYER LA SUBSIDIARITÉ ?

Un autre article sur la différence entre délégation et subisdiarité    ICI

 

 

Vous voulez en savoir plus pour votre organisation :

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24 avril 2024 3 24 /04 /avril /2024 12:54

Il est nécessaire de clarifier ce point. S’il est vrai que la pratique de la délégation et le déploiement du principe de subsidiarité s’inscrivent dans une dynamique analogue, il y a de profondes différences de fond. On peut même dire que la délégation fait partie de la boîte à outil de la subsidiarité, mais ne peut la résumer à elle seule.

 

▶ QUELQUES RAPPELS

1/ Principe de Subsidiarité

Le principe de subsidiarité est un principe d’organisation. Il ui stipule que les décisions doivent être prises au niveau le plus proche possible des opérations ou des problèmes. Il s'agit de reconnaître et d'exploiter la capacité des personnes à prendre des décisions et à agir de manière autonome, en supposant qu'ils sont les mieux placés pour comprendre et répondre aux défis spécifiques auxquels ils sont confrontés.

La subsidiarité accorde une grande importance à l'autonomie et à la capacité de prise de décision à des niveaux inférieurs de l'organisation, avec un accent sur le soutien par les niveaux supérieurs. Elle favorise une culture organisationnelle où l'initiative et la responsabilité individuelle sont valorisées et encouragées.

Elle implique une réflexion sur la structure organisationnelle, la culture et les processus pour s'assurer que la prise de décision est aussi décentralisée que possible, tout en restant efficace. Cela peut nécessiter des changements structurels et culturels pour favoriser l'autonomie et l'efficacité à tous les niveaux.

2/ Pratique de la délégation

La délégation est un outil de management où un supérieur confie une tâche ou une responsabilité à un subordonné, tout en conservant la responsabilité finale du résultat. Elle est souvent utilisée pour gérer le temps et les ressources plus efficacement, et pour développer les compétences des employés.

Bien que la délégation implique de donner à d'autres la liberté d’agir, elle est généralement accompagnée d'un certain niveau de contrôle et de supervision. Le supérieur délègue des tâches tout en établissant des attentes claires et en surveillant les progrès.

 

▶​​​​​​​ ​​​​​​​CONCLUSION

On constate qu’il y a une profonde différence entre les deux.

La délégation est plutôt concentrée sur du « micro-management », c’est-à-dire qu’elle se concentre sur des tâches confiées à une personne en laissant une certaine marge de manœuvre. Elle est donc laissée à l’initiative du manager qui cherche à faire progresser quelqu’un de son équipe. La délégation sera appliquée de manière plus ponctuelle et contrôlée.

D’un autre côté, le principe de subsidiarité est une approche plus globale visant à développer la prise d’initiatives et la responsabilité individuelle dans l'organisation. La subsidiarité favorise une plus grande autonomie et déclenche un changement de culture au sein de l’entreprise.

Ceci ne peut se faire que progressivement. Il faut une « acclimatation » de toutes les personnes qui peuvent s’approprier ce mode de fonctionnement avec plus ou moins de rapidité. Il ne faut pas créer de traumatismes. L’accompagnement est très important.

▶ DERNIÈRE RÉFLEXION

Rédiger des fiches de fonction clarifiant les périmètres d’action de chacun est bien sûr important pour savoir « qui fait quoi » dans l’entreprise et assigner des responsabilités.

En revanche, on ne peut parler de délégation que si cette dernière procède d’un mouvement volontaire du manager qui décide d’engager le processus de délégation envers une personne de son équipe.

Il serait d’ailleurs conforme au principe de subsidiarité de laisser chaque manager définir sa propre politique de délégation vis-à-vis de son équipe. Toute intervention d’un autre niveau de management, voire de l’extérieur, s’apparenterait à de la centralisation, et serait sans doute rapidement obsolète car inadaptée aux conditions réelles du terrain. La délégation s’inscrit dans une relation de travail qui est personnelle entre un manager et une personne de son équipe. C’est donc le résultat d’une progression dans la connaissance et la reconnaissance réciproque.

Pour consulter nos deux articles précédents sur la subsidiarité   :  Lien 1   et    Lien 2

SUBSIDIARITÉ ET DÉLÉGATION : FAISONS LE POINT

 

 

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23 avril 2024 2 23 /04 /avril /2024 10:07

Cet article a pour but de faire le point sur le dispositif AFEST ou Action de Formation en Situation de Travail. Ce dispositif mal connu est souvent perçu comme très complexe. C'est pourtant une démarche très intéressante pour de nombreuses entreprises, particulièrement dans les filières industrielles, qui ont à faire face à des difficultés de recrutement et à des départs à la retraite.

 

À QUI S'ADRESSE L'AFEST ?

 

L’AFEST s’adresse aux entreprises qui souhaitent organiser la formation d’un salariés au sein de l’entreprise, c’est à dire assurer directement l’acquisition de compétences sur le terrain par le biais de la formation interne.

 

QUEL EST L'INTÉRÊT DE L'AFEST ?

 

L’AFEST répond à deux principaux objectifs :

  • assurer la transmission de compétences qui sont spécifiques à l’entreprise et qui, par conséquent, ne sont pas proposées par les organismes de formation habituels,
  • professionaliser la démarche de formation interne, ce qui permet de la valoriser au regard des obligations légales en matière de formation professionnelle (entretiens professionnels, bilan à 6 ans).

L’AFEST est particulièrement adaptée pour les entreprises qui ont des métiers spécifiques pour lesquels il n’existe pas de formation initiale ou continue adéquate. Elle peut par exemple être utile pour organiser la transmission de compétences de salariés devant prendre leur retraite prochainement.

 

Elle est aussi un atout dans une démarche de marketing RH en vue de rassurer de potentiels candidats sur leur intégration dans l’entreprise ainsi que dans une logique de fidélisation.

 

N'EST CE PAS TROP LOURD POUR LES ENTREPRISES ?

 

Non.

Je dirais même que ça ne doit pas l’être.

Beaucoup d’entreprises ont déjà une pratique de formation interne. Par expérience, il n’est souvent pas nécessaire de tout démarrer ex-nihilo.

La principale contrainte de l’AFEST réside dans la formalisation du parcours de formation interne. Afin de répondre aux exigences de l’AFEST, il est demandé de suivre une démarche précise. C’est là que l’accompagnement d’un consultant peut-être important.

D’autre part, les démarches AFEST mentionnent la mise en place de « phases réflexives ». D’emblée, cette expression peut inquiéter. En fait, ce n’est pas si compliqué, et c’est même assez intuitif lorsqu’on a compris le processus d’apprentissage.

On peut ajouter qu'un parcours AFEST peut aussi inclure des modules assurés par un organisme externe. On obtient ainsi un parcours mixte entre ce que l'entreprise est capable d'assurer en interne et ce qui n'a pas de valeur ajoutée à être fait en interne mais par un centre de formation extérieur.

Dernier point, il est nécessaire d’identifier en interne les fonctions de référent ainsi que de formateur AFEST.

 

QUEL EST L'APPORT D'UN CONSULTANT EXTÉRIEUR ?

 

Nous proposons un accompagnement sur mesure en partant de ce qui existe déjà dans l’entreprise afin d’avoir une démarche la plus légère possible.

La valeur ajoutée réside dans l’expérience du consultant en matière d’ingénierie des compétences et dans la capacité à structurer la démarche. C’est souvent ce qui manque au sein des entreprises industrielles.

 

Connaissez-vous l'AFEST ?

  Contact

 

 

 

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22 avril 2024 1 22 /04 /avril /2024 17:12

Voici les nouveaux thèmes abordés sur le blog ANTHELIA :

- Une série d'articles sur la subsidiarité en entreprise :

Les fondamentaux de la subsidiarité

Comment déployer la subsidiarité

Subsidiarité et délégation

- des réflexions sur des sujets clés :

Le management de l'innovation

Les compétences économiques des managers

Clarifications sur l'AFEST

 

 

 

 

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